Le Galgo est très souvent utilisé pour la chasse et court dans des
épreuves non-officielles sur lesquelles des paris sont engagés. Battu,
mutilé, affamé depuis son plus jeune âge, des Galgueros il ne connaît
que coups, insultes et maltraitance… <>
Lorsque que vers 2 ans, il n’est plus considéré comme «exploitable»,
certains chasseurs s’en débarrasse selon la tradition : Le galgo qui a
été vaillant derrière le gibier aura une mort rapide en
"reconnaissance" des services qu’il a rendus. Le galgo qui ne vaut rien
à la chasse aura une mort lente. Il sera pendu ou il mourra de faim...
<> A aucun
moment, le Galguero n’envisagera de lui assurer une retraite heureuse
jusqu’à la fin de sa vie. À la campagne, le Galgo n’a pas plus de
valeur qu’un kleenex. Là-bas promener un Lévrier en laisse fait rire,
voir ricaner ! Considérer un Lévrier comme animal de compagnie est une
aberration.
Sous l'influence des médias qui commencent à donner des informations
sur ces méthodes dignes du Moyen-Âge, les chasseurs Espagnols se
résignent aujourd'hui à les abandonner, le plus souvent dans la
campagne environnante, quelquefois dans un «refuge», les perreras ou
protectoras, ces antichambres de la mort.
Même après son abandon, le calvaire du Galgo va continuer. Dans les
refuges espagnols, il n'a aucune chance d'être adopté, relégué dans les
parties non visibles au public : LE GALGO N' EST PAS PROPOSÉ À
L'ADOPTION <> Évidemment, il finira par mourir… de
faim, de soif, de froid l'hiver et surtout sous les crocs des chiens
dominants devenus des tueurs dans ces lieux de perdition. Même dans les
«refuges» Espagnols le Galgo ne vaut pas non plus le médicament qui
soignerait ses blessures. Son regard s'éteindra dans l'indifférence
générale. <>